Le 7 février 2021, au moment de commémorer les trente-cinq ans de la chute du régime duvaliériste, la République d’Haïti s’est irrésistiblement engouffrée dans un maelstrom qui la plonge une fois de plus dans le chaos. Si c’est aujourd’hui le feu, demain ce sera une grave crise humanitaire que ne manqueront pas d’engendrer les convulsons sociales et politiques en cours et à venir. Mais entre les accusations des uns et la résistance farouche des autres, quelle place fait-on à l’intérêt collectif ? Entre le camp du président Jovenel Moïse dont le mandat constitutionnel arrive à terme et celui du président proclamé par les partis de l’opposition, Me Joseph Mécène Jean-Louis, qui garantit le bien-être collectif ? se demande le sociologue, Roberson Edouard
Dans ce contexte de dévoiement des appareils de l’État, les rapports entre le pouvoir exécutif et l’opposition traditionnelle, se sont polarisés jusqu’à s’inscrire dans une perspective de jeu à somme nulle. Lire la suite sur Ayibopost